La «sensibilité» de l’artiste est ce que retient en premier Jacques Dupin. «Il ne voyait pas comme vous et moi», estime-t-il, se souvenant d’une de ces anecdotes vĂ©cues par tous ceux qui ont accompagnĂ© ce «Catalan universel» sur les routes des villages autour de Montroig ou dans les quartiers barcelonais. «Il me semblait voir des choses qui allaient lui plaire. Je les lui montrais. IndiffĂ©rence. Et lui tombait en extase devant un caillou ou une boĂ®te de sardines. Ces objets, il les trouvait, bien sĂ»r, mais il les inventait aussi, d’une certaine façon.» Et ce choix devenait un «Miro», souvent retravaillĂ© par ses soins. A Ĺ“uvre singulière, regard singulier, inimitable malgrĂ© les meilleures intentions du monde.
Après visionnage de diffĂ©rentes Ĺ“uvres de l’artiste, les Ă©lèves se lancent dans leur propre production sous le signe de la simplicitĂ©.







